Dans le domaine de la détente et du bien-être, il existe une quantité impressionnante de procédés, gadgets et autres méthodes soit disant révolutionnaires. Pourtant, on en revient toujours aux choses simples et éprouvées depuis des millénaires.
Le sauna dont les premières traces remontent à plus de 2000 ans, a, au fil des siècles, fait ses preuves. Contrairement à beaucoup de produits ou d’artifices, il n’a aucune conséquence néfaste pour toute personne en bonne santé. Bien au contraire, ses bienfaits sont connus et sa pratique est recommandée par de nombreux médecins.
Soyons clairs, il ne fait pas maigrir. Bien sûr en sortant d’une séance, on aura perdu du poids mais ce sera uniquement dû à la forte sudation.
En réalité, il s’inscrit davantage dans un mode de vie en harmonie avec son corps, en respect avec son propre métabolisme. En provoquant une importante sudation, il permet de purifier le corps de l’intérieur. Toxines et métaux lourds sont éliminés. L’esprit dans ce bain de chaleur lâche prise, les muscles se détendent, la sérénité envahie le corps.
Fort de cette connaissance de ces bienfaits, des chercheurs Japonais ont mis au point dans les années 50, une alternative : le sauna infrarouge.
Pour bien comprendre la différence entre les deux types de saunas, une petite explication s’impose :
Dans une version traditionnelle, la source de chaleur était à l’origine un feu de bois, puis un poêle à bois et de nos jours un poêle électrique. C’est l’air de la cabine qui est chauffé. Il est utilisé en général aux alentours de 70 à 80°C.
Dans la version infrarouge la chaleur ne chauffe que partiellement l’air de la cabine. Les infrarouges ont en effet la particularité de se propager sans chauffer l’air traversé. Cette chaleur est captée par le corps. On peut donc sentir une chaleur intense sans pour autant être oppressé par une température ambiante élevée.
Cette grande différence par rapport au sauna traditionnel explique le succès de l'infrarouge surtout dans les pays du sud de l’Europe. En Scandinavie par contre, ce nouveau mode de sudation ne rencontre qu'un succès très relatif.